Ce succès fulgurant s’accompagne de besoins considérables: pour les ouvriers au nombre de 1500, il construit des cités ouvrières avec jardins, des écoles. Il fonde également un hôpital-hospice, une société de Secours-mutuel pour ses employés. Il implante des terrains de sports, crée la fanfare de Briare, etc…
A sa mort en 1885, sa famille lui succède et à côté de ces productions qui en font la richesse, sort de la manufacture, dès 1882, la mosaïque ou les émaux dit-on plus volontiers.
Dès la fin de la première guerre mondiale, la mosaïque va devenir un matériau de plus en plus prisé par les architectes et les entrepreneurs. Le succès est tel qu’en 1960 Briare produit 60% du marché français de la céramique. Le nouveau produit “Émaux de Briare” est un élément de céramique d’émail vitrifié et teinté dans la masse qui donne une qualité supérieur aux autres revêtements.
Ce succès des Émaux de Briare et la reconversion progressive de l’entreprise vers ce nouveau produit ne suffisent pas à éviter alors, malgré le caractère prestigieux de la fabrication, un net déclin de l’entreprise. En 1954, la “Grande maison” doit licencier et en 1962, la Sté F. BAPTEROSSES et Cie, jusqu’alors transmise par voie héréditaire, est cédée par la famille au groupe “Sté Générale de Fonderie”
Les années 80 marquent, pour Briare, une période de réduction d’activité, l’effectif passant de 1000 personnes à moins de 100.
Aujourd’hui, les Émaux de Briare entament une véritable renaissance. Alliant respect de la tradition dans le processus de fabrication et modernité des nouvelles collections, ses dirigeants actuels ont entrepris de refaire de l’entreprise un fleuron de l’industrie céramique française.
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