En ce début de guerres de religion, Charles IX assiégeait Orléans avec son armée de catholiques. Mais en cette période de Carême, les pauvres soldats avaient faim, l’observance de règles leur interdisant de manger gras influait sur leur état physique et moral. Par contre les Huguenots qui occupaient la ville, n’avaient aucune contrainte car la Réforme s’était prononcée conte l’abstinences et les jeûnes.
En raison de l’état de ses troupes, M. de Cypierre intercepte auprès du légat du pape, le cardinal de Ferrare, pour obtenir une dispense. Le cardinal lui rétorque que cette demande est malvenue, car faisant la guerre à des hérétiques ennemis du Carême.
Sur l’insistance de M. de Cypierre le cardinal autorise enfin la consommation de lait, beurre et fromage, mais pas question de viande.
Finalement le cardinal cède, et les soldats de M. de Cypierre investissent la ville.
Nous entrons dans le XVII° siècle. Tandis que la vie religieuse s’intensifie dans notre ville, au son des cloches des églises et des carillons des monastères, les affaires se développent de jour en jour.
Les guerres religieuses du XVI° siècle ainsi que celles que Richelieu avait du soutenir contre les protestants avaient gênées le commerce qui se pratiquait par voie terrestre entre Orléans et l’Espagne. Les routes étaient dangereuse, souvent impraticables. (C’est a cette époque qu’un de mes ancêtre qui était roulier faisait la liaison de Paris a l’Espagne, celui ci n’avait jamais eu d’ennuies de la part des bandits ainsi que des loups, car il avait toujours sur sa voiture au moins un loup mâle qui écartait les autres loups ainsi que les bandits, il pouvait de ce fait coucher en pleine forêt sans crainte).
Par contre coup, la navigation fluviale prit une importance de plus en plus considérable à Orléans. La route d’Orléans à Paris fut pavée, ce qui permit de circuler en toute saison.
A Orléans, on entreposait une grande quantité de marchandises pour la capitale; ces marchandises provenaient en grande partie du proche Orient où du midi de la France, en descendant le fleuve de Roanne jusqu’à notre ville.