Les trains qui passaient à la gare de Dry venaient de Cléry et allaient à Blois et réciproquement. C’est une première singularité : la ligne commençait bien à Cléry et non à Orléans. Et si les trains qui passaient a Dry allaient à Blois ou à Cléry, la ligne en fait, ne se terminait pas à Blois, mais à Amboise. Et cette ligne, longue de 87 kilomètres, n’était pas la seule du réseau qui était composé en outre, d’une ligne joignant les Montils (localité située à une douzaine de kilomètres au Sud de Blois et où passait la ligne de Cléry à Amboise) à Selles sur Cher, par Contres (35 kilomètres) et enfin, d’une ligne d’Oucques à Chateaudun (33 kilomètres).
Ainsi, si la plus grande partie du réseau se trouvait en Loir-et-Cher, il existait des antennes dans le Loiret, dans l’Indre-et-Loir et dans l’Eure et Loir, ce qui n’empêchait pas l’ensemble de constituer le réseau des Tramways Electriques du Loir-et-Cher (TE.L.C.). Et c’est là, sa seconde singularité : alors que la vapeur était reine sur la plupart des réseaux de tramways, ici, c’est l’électricité qui avait été choisie comme force motrice. A l’origine, une usine de production d’électricité avait …